Le Sauvage
Une pièce de Anton Tchechov
Mise en scène par Yannis Gavras
Résumé du spectacle
Alexandre Serebriakov, vieux professeur en retraite et célèbre pour ses activités intellectuelles antérieures, vit dans une petite ville de province, retiré et malheureux de son sort.
Un sort qu’il fait peser sur sa jeune femme (Elena Andreevna) qu’il a épousée en secondes noces et sur sa fille Sonia (née de son premier mariage).
Il est également entouré de Georges Voinitzki, son beau-frère (frère de sa première femme) et de la mère de ce dernier, Maria Vassilievna.
C’est Georges qui s’est occupé pendant plus de 25 ans, de la gestion de la propriété où ils habitent tous maintenant, dans l’ennui et l’oisiveté les plus mortels du monde.
Georges s’est aigri en vieillissant et est Insatisfait de sa vie, qu’il considère ratée et finie. Il est éperdument amoureux d’Elena qui ne veut rien entendre de cet amour qu’elle considère Immoral et absurde.
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D’autres amis entourent cette famille qui se défait petit & petit au fil du temps. Ivan Ivanovitch fréquente assidûment le professeur, son ani de longue date. Son fils Fédor hante également les murs des Serebriakov, afin de mieux tourmenter Elena Andreevna d’un amour immature qu’elle rejette d’abord avec pudeur, puis avec hargne.
Leonide Stepanovitch (Lenia), noble, riche propriétaire terrien. Il traite ses amis avec un certains mépris ; il est hautain et imbu de lui-même. Amoureux de Sonia, il essaie de se rendre agréable aux yeux des Serebriakov dans l’espoir de conquérir l’amour de Sonia.
Youlia, désireuse de voir se conclure ce mariage rapidement, fait part à Sonia de l’amour que son frère lui porte.
Sonia, cependant, aspire à un autre amour, celui de Hikhall Lvovitch, dit Le Sauvage. Avec un parler franc et sincère, Le Sauvage met à nu sans détour sa sensibilité, sa pureté, qui devraient être idéalement la sensibilité et la pureté de tout être simplement humain. C’est pour cette raison qu’il refusera avec mépris l’amitié d’Elena Andreevna qu’il croit impliquée sournoisement dans une intrigue amoureuse avec Georges.
Ce mépris est fondé sur de vulgaires ragots de village ; il ne disparaîtra qu’après le suicide de Georges et la fuite d’Elena.
Georges, excédé après une Xième discussion (cette fois violente) de famille, se suicide d’une balle dans la tête après avoir demandé désespérément l’aide de sa mère (Maria Vassilievna) qui ne le comprend pas, qui ne l’a sans doute jamais compris et qui peut-être n’a jamais rien compris hormis
ses mots croisés qu’elle fait frénétiquement partout où elle va.
Représentations:
Au Centre Culturel Jacques Franck
Ch. de Waterloo, 94 à 1190 Saint-Gilles
Les 18, 21 , 24 et 25 décembre 1989 à 20h15
Distribution:
Gérard Emion: Lenia
Marie Noelle Klein: Youlia
Christian André: Georges
Alain Seller: Gaufrette
Ferdinand Loos: Yvan
Jean-Françios Borgniet: Fedia
Nadia Grigoletto: Sonia
Jean Joseph Vienot: Sacha
Rita Sallustio: Lena
Serenella Morelli: Maria
Michel Saremans: Micha (Le sauvage)
Yannis Gavras: un domestique
Georges Van Wayenberge: Semione
Technique:
Mise en Scène: Yannis Gavras
Lumière : Christian Ternon
Sons: Annick De Vlieger
Décors & scénographie: Nicole Lenoir
Costumes: Costhea, Sara
Affiche: Theodoros Kassapis
Souffleuse: Danielle De Smedt
Programme: Rita Sallustio, Irène Chalkia, Yannis Gavras, Annie Paties