Sarolt, la Souveraine Blanche

Une pièce de Rita SALLUSTIO
Mise en scène par Rita Sallustio et Roland Dacos

Sarolt, la Souveraine Blanche, Une pièce de Rita SALLUSTIO

Résumé de la pièce

La Reine Sarolt, dite la reine Blanche est une descendante d’Attila. C’est un personnage historique très attrayant, qui a vécu entre 955-1054, dans une région de la Transylvanie: Région déchirée par les guerres fratricides entre tribus rivales liées aux croyances et rites païens.
Cette période de l’histoire située entre l’an 900 et 1100 est une période dite “obscure” où l’histoire ne raconte rien de précis sur les évènements qui ont touchés cette partie de la terre.

L’histoire – s’est en quelque sorte – arrêtée pendant 2 siècles sur cette région du monde.
Bien que l’on sache avec certitude que cette région ait été témoin de massacres entre les tribus de cités ennemies,que les luttes entre tribus païennes et hordes de croisés en mission pour la christianisation, aient été nombreuses et sanguinaires;qu’une paix relative fut conclue grâce à des alliances entre les grandes puissances occidentales, sous l’égide de l’Eglise de Rome en 1002;que le schisme de 1054 ré ouvra les luttes entre clans autochtones toujours liés au paganisme et auxquelles se rajoutèrent la sauvagerie des clans hybrides de chrétiens catholiques et chrétiens orthodoxes.

En 1002, une paix relative fut instaurée grâce au couronnement de Etienne 1er, sacré 1er Roi catholique sur le Royaume Magyar et d’Arpadie (actuelle Hongrie et Roumanie).
Etienne 1er était le fils de la Reine Sarolt.
C’est cette femme, qui aurait été l’instigatrice du couronnement de son fils. Elle aurait abdiqué en sa faveur après s’être faits baptisés tous les 2 et après avoir juré obédience à l’Eglise catholique de Rome en l’an 1002.

Sarolt était une reine d’une grande beauté, dévergondée, buveuse, sauvage et cruelle.
Une légende raconte que sa conversion à l’Eglise de Rome aurait été provoquée par une vision divine; en effet, la Vierge Marie serait venue à elle en signe de rédemption et lui annoncer son avenir de femme puissante après s’être convertie au christianisme.
C’est elle qui aurait permis le début de l’ère chrétienne sur le bassin transylvain et instauré en même temps la paix entre les différentes tribus païennes de cette région.
D’abord mariée au Roi Géza, premier descendant de la lignée du peuple Magyar, elle aurait dû, comme le voulait les coutumes de ses aïeux et ses croyances païennes, régner, à la mort de son mari sur la Transylvanie avec Koppány (le cousin de Géza), 2ème descendant de la lignée du peuple Magyar.
Cependant, après sa vision divine elle sera mise devant un dilemme tragique : soit accepter cette mission de christianisation, soit rejeter l’amour passionnel et réciproque de Koppány. Car, en effet, Koppány, contrairement à elle, restera, attaché de manière atavique à ses croyances païennes.
Il rejettera le baptême, l’alliance avec Rome; il essayera de convaincre Sarolt à revenir vers lui et à oublier sa vision divine.
Koppány, étant devenu un danger pour son fils Etienne 1er et un danger pour la paix (encore fragile) dans la région transylvaine, Sarolt sera contrainte, à son grand désespoir à le faire condamner à mort.

Cette légende historique et épique aurait – donc- transformé la destinée de cette puissante reine païenne, amoureuse d’un Chevalier païen et la destinée de tous les peuples du bassin de la Transylvanie.
L’amour tourmenté et tragique des deux amants, la grande destinée d’une femme, devenue l’instrument des dieux et appelée à redessiner l’histoire des peuples me sont apparus être les ingrédients parfaits pour l’écriture d’une tragédie romantique que j’ai intitulée : “Sarolt, Reine Blanche” – histoire d’une légende.
Le rôle du chœur est primordial dans la tragédie antique
Le rocher sacré se décompose petit à petit pour libérer des corps de femmes, au rythme des incantations de la prêtresse. Elles représentent la vie sur terre, ce sont des créations divines sorties harmonieusement des éléments naturels: terre, eau, ciel.Elles sont devenues humaines pour guider les hommes vers leur destinée tracée par les dieux. C’est l’essence même de la tragédie antique: l’homme ne peut échapper à sa destinée. la suite au BOZAR…

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Représentations:

Théâtre le BOZAR, Salle le Studio
Rue Ravenstein 23à 1000 Bruxelles
Mardi 10, Mercredi 11 et Jeudi 12 Octobre 2017 à 20h15

Colonne grecque et lierre

Distribution:

Acteurs:
François de Pierpont: Représentant de l’Eglise chrétienne(Moine, Archevêque, Pape)
Melissa Bruscella: La Reine Sarolta
Jacques Polfort: Le Roi Geza,
Vincent Beaumont: Le Prince Koppany
Giampiero Di Paolantonio: Le Conseiller du Roi Geza
Myriam de Pierpont: La Suivante de la Reine Sarolta
Balazs Jozsa: Le Roi Etienne

Figurants:
Cherine Messalkhere: Judith fillette de la Reine Sarolta,
Priscilla Sallustio: Judith, fille de Sarolta, épouse d’Orseolo, prince de Venise
Louca Sallustio: Prince Orseolo, Doge de Venise, époux de Judith
Thalia Sallustio: Princesse Gisela de Bavière, future épouse du Roi Etienne

Chœur Païen:
Ewa Malinowska: Voix dans le choeur
Merieme Maghouz: déesse
Anna Kolodziejska: déesse
Angela di Placido: déesse
Silvia Scaglia: déesse

Choeur chrétien:
Ewa Malinowska: Voix dans le choeur
Ildiko ACS: Marie
Myriam de Pierpont: ange
Fatiha Mehladi: ange
Silvia Scaglia: ange

Chœur des soldats:
Ewa Malinowska: Voix dans le choeur)
Roland Dacos
Paolo Covelli
Guido Cagnoni
Umberto Tromboni

Technique:

Texte, Adaptation et Mise en Scène: Rita Sallustio
Sons & Lumières: Roland Dacos
Affiche: Theodoros Kassapis

Colonne grecque et lierre