Les Perses

Une pièce d’Eschyle mise en scène par Yannis Gavras
Une Co-Production Groupe théâtral Y-Grec et ATIE

Les Perses, une pièce d'Eschyle

Résumé de la pièce

Contexte

Cette tragédie fut écrite après les victoires grecques de Salamine et de Platée (Eschyle ayant participé à la première). Si ces échecs militaires n’atteignaient pas réellement l’Empire perse, l’année 480 av. J.-C. fut vécue par les Grecs comme la victoire d’un peuple moins nombreux, mais libre, contre un grand empire ; de l'”Occident” hellénique contre le “barbare” oriental.

Sans doute, d’un point de vue strictement historique, ce tableau symbolique paraît-il fort sommaire : certains peuples grecs avaient pactisé avec l’Empire perse, lequel était loin d’être un ramassis de hordes sauvages; les échanges entre les deux civilisations, les rapports de peuples et d’individus entre les deux rives de la mer Égée étaient constants.

Mais l’orgueil des Grecs, surtout celui des Athéniens, exalté par le rôle qu’avait joué leur cité, trouvait là matière à un enthousiasme que la poésie allait pouvoir magnifier.

Lire la suite du résumé...

Texte

Ce drame raconte le retour de Xerxès à Suse après les défaites de Salamine et de Platées. Le drame, dans les Perses, ne repose pas sur l’agencement des péripéties et des événements ; ceux-ci sont déjà passés, et on les raconte, ou à venir, et on les prédit; au reste, le spectateur les connaît et toute l’émotion réside en l’attente angoissée de la catastrophe.

Nulle œuvre, à part peut-être les Sept contre Thèbes, ne reflète mieux l’union des deux éléments constitutifs de la tragédie grecque : la déploration lyrique et la narration épique ; le récit du messager d’une part, la prophétie de Darius de l’autre sont les points culminants qui émergent du crescendo choral. Le songe d’Atossa (la reine et la mère de Xerxès) et son dialogue avec le chœur préparent l’arrivée du messager.

Ainsi l’émotion dramatique est obtenue non par un agencement des péripéties, mais par la création d’un climat continu d’attente et d’angoisse, se résolvant en une déploration du malheur consommé.

Représentations:

Théâtre Scarabeus
19-27, rue Creuse à 1030 Bruxelles
Du 13 au 21 janvier 1995 à 20h15

L’auteur

Eschyle est le plus ancien des trois grands tragiques grecs.
Colonne grecque et lierre

Distribution:

Yannis Gavras,
Lili Lambrelli,
Efcharis Manitakis,
Paul Randoux,
Rita Sallustio,
Fige Torcoletti,
Jean-Joseph Vienot

Chœur

Gérard Emion,
Giorgos Himaras,
Thomas Moulin,
Paul Randoux,
Georges Vancampenhout,
Georges Boboridis

Technique:

Adaptation, Mise en Scène: Yannis Gavras
Régie: Mohamed Adghan
Costumes: Christine Rigaux
Masques et accessoires: Dominique Detroz,Bronka Zaleska
Musique: Alexis Koustoulidis
Eclairage: Filou Van De Graaf
Affiche: Theodoros Kassapis

Colonne grecque et lierre