Les Don Juan

Un mythe mis en scène par Irène Chalkia

Les Don Juan, un mythe mis en scène par Irène Chalkia

Résumé du spectacle

Notre démarche permet à chaque acteur de jouer plusieurs personnages et pas les même dans chacune des séquences des acteurs choisis. Ainsi le Don Juan d’Obey est aussi le Sganarelle de Brecht et le Don Rodrigue de Max Frisch est le Léporello de Da Ponte Mozart. Cette démarche permet à seize acteurs (neuf femmes et sept hommes) de jouer une centaine de personnages (avec des costumes et des rôles différents).

La musique originale d’Armando CARRERE souligne l’unité interne de cette mosaïque, et en contrepoint à la musique de Mozart, fart ressortir la force et la pérennité du mythe.

En somme, nous proposons de découvrir, à travers cinq acteurs différents, sept ou huit variantes du personnage de Don Juan (selon les acteurs utilisés) : le fougueux et insouciant cavalier de Séville de Tirso de Molina croise, dans le chemin du temps et de la connaissance, le philosophe-amoureux de la géométrie de Max Frisch pour engager le dialogue sur l’essence et l’existence avec le personnage énigmatique et narcissique du Don Juan d’Obey ou cède simplement le passage au désinvolte Don Juan de Brecht. Ainsi, riches d’expériences et de sentiments, ces personnages se livrent, dans un deuxième temps, à travers la danse et les joies du carnaval, dans un jeu funeste de séduction et de réflexion.

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A la clarté du jour, et l’allégresse d’une fête de mariage (Don Juan de Da Ponte Mozart) s’oppose le clair-obscur et l’atmosphère ambiguë d’un bar de nuit de Ghelderode où Don Juan-acteur arrive fatigué et désabusé par la vie pour défendre, face à la MORT, sa propre légende.

Alors que la première partie, inspirée de l’œuvre de Tirso de Molina, Max Frisch, Brecht, Molière, Obey, Lenau, Mozart et Pouchkine est axée sur le monde de la séduction et de la vie, la deuxième partie du spectacle aborde l’importance du mythe dans le monde de l’illusion, plus particulièrement à travers le théâtre et une réflexion sur le sens de la vie et de la mort. Le Don Juan de Ghelderode, de Lenau, d’Obey et de Montherlant nous révèlent tantôt avec cynisme, tantôt avec une lucidité exubérante que seul l’Amour peut répondre à la Mort.

Représentations:

Au Théâtre Municipal d’Esch-sur-AIzette
Le 15 février 1990 à 20h30 et le 16 février à 20h30 et 15h

Colonne grecque et lierre

Distribution:

Gisela BIERSCHWALE
Patrizia CAROLLO
Hélène CHRAYE
Marianne DE DECKER
Gérard EMION
Yannis GAVRAS
Antonio FABBRI
Carine LORENT
Marie MÜLLER
Alessandro NAPOLI
Elena PALUMBO
William ROBERTS
Nadine RODILLA
Rita SALLUSTIO
Michel SAREMANS
Sherry VOSBURGH
Aloysium WILLEKENS
Valerio ZANOTTO

Technique:

Dramaturgie et mise en Scène: Irène Chalkia
Régie lumière: I.Chalkia, M.Demey, L.Jouniaux
Régie son: M.Demey, M-N.Klein
Costumes et masques: Nicole Lenoir, C.Flasshoen
Affiche: Theodoros Kassapis
Musique originale: Armando Carrere
Piano: Jean Louis Chevrot
Confection costumes: Georgy Delaisse, Leile Drabla, Melanie Judica, Dina Palighinis

Colonne grecque et lierre