Alchimies Musicales du Verbe Théâtral

Un concert scènique mis en scène par Irène Chalkia

Alchimies Musicales du Verbe Théâtral, un concert scènique mis en scène par Irène Chalkia

Résumé du spectacle

“Le foule aujourd’hui comme autrefois est avide de mystère : elle ne demande qu’à prendre conscience des lois suivant lesquelles le destin se manifeste et qu’à deviner peut-être le secret de ses apparitions”.

(Antonin Artaud – Le théâtre et son double)

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Chers spectateurs,

Au lieu de vous présenter ce soir un travail terminé, clôturé dans le temps et l’espace d’une représentation, nous vous proposons une ébauche d’un cheminement “infini” à travers les images des mots et des sons, à travers la sensibilité créatrice d’un compositeur qui, puisant dans les grands mythes de l’humanité, fait jaillir des profondeurs de notre inconscient culturel un langage nouveau, musical et imagé.

Les extraits de textes de Yannis RITSOS et de Nikos KAZANTZAKI sur lesquels nous avons eu l’occasion de travailler, en laboratoire, des improvisations au niveau du jeu d’acteur en rapport avec l’espace, nous ont semblés les plus appropriés pour établir une trame du verbe théâtral dans ce nouveau contexte musical imagé.

Attirés par l’idée de revivre des instants des grands mythes de l’antiquité grecque dans un espace moderne, éclaté, nous avons opté pour cet espace, le grand cratère de la mémoire où temps et espace s’entremêlent, où le VERBE poétique s’amplifie avec le GESTE théâtral et la MUSIQUE dépasse les frontières du temps.

Ce spectacle expérimental – joue 1 seule fois – a été un dérivé de la scénographie du Roi se meurt, dans les lieux scéniques de l’ancien Théâtre de Banlieue. L’expérience consistait a jouer des fragments des textes poétiques dans le cratère du volcan éteint qui était la scénographie principale du Roi se meurt, avec des musiques “live” improvisées tout au long du spectacle par le compositeur Armando Carrère. C’est ainsi que la musique par un procédé alchimique s’incorporait au fur et à mesure dans le verbe théâtral et la pulsion du rythme musicale dictait les mouvements chorégraphiques des acteurs dont le jeu était constamment modifie en résonance avec la musique improvisée. On peut parler d’une performance avant la mode actuelle, puisque le décor du Roi se meurt servait d’installation inspirante pour la musique et la chorégraphie ; seuls facteurs déterminés à l’avance: le texte et l’espace du jeu dans le perpétuum temporel et alchimique suggéré par la musique.

Représentations:

Le théâtre de Banlieue
7, rue Goffard à 1050 Bruxelles
Le 24 et 30 janvier 1988

Colonne grecque et lierre

Distribution:

Textes de: Yannis RITSOS et Nikos KAZANTZAKI
Musique: Armando Carrère
Dis par: Antonio FABBRI, Mario TOSTI,
Sergio BELLI, Rita Sallustio,
Gisela BIERSCHWALE, Nadine RODILLA

Technique:

Mise en Scène: Irène Chalkia
Décors & scénographie: Nicole Lenoir

Colonne grecque et lierre