Pièces en français (36)
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des pièces de théâtre interprèté en français par l'ATIE |
Dans une mise en scène de Serenella Morelli
Représentations
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Résumé de la pièce
Œdipe est un héros de la mythologie grecque. Il fait partie de la dynastie des Labdacides, les rois légendaires de la ville de Thèbes. Fils de Laïos et de Jocaste, Œdipe est principalement connu pour avoir résolu l'énigme du sphinx et pour s'être rendu involontairement coupable de parricide et d'inceste. Sa légende a beaucoup inspiré les arts pendant et après l'Antiquité, sa postérité ayant été très influencée par les visions du mythe que donnent les tragédies grecques. À l'époque contemporaine, la figure d'Œdipe a également été utilisée pour illustrer le complexe dit d'Œdipe en psychanalyse.
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une pièce de Federico Garcia Lorca mise en scène par Irène Chalkia
Représentations
au Centre Culturel Jacques Frank Janvier 1989
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Résumé de la pièceLa mort nous guette partout : dans la nuit au clair de lune, lorsque l'amour se dérobe furtivement sous les bras des amoureux, dans le regard d’un ami qui s'éteint un jour, dans le silence de la conscience profonde d’un être proche qui s’éloigne... Mais la vie bat son plein dans la lumière du jour à la rivière. L’eau est fécondité, symbole maternel, sécurité (l'eau matricielle), accès à l’universel ; mais aussi joie, fraîcheur, cours naturel et vivant des choses. La vie en société est créatrice et destructrice en même temps. La solitude régénère les désirs et les aspirations inavouées, mais le regard collectif des autres est catalyseur des obsessions et des rêves obscurs. Pourrait-on ainsi résumer cette pièce de Garcia Lorca dans laquelle le poète ose, en toute liberté, se pencher et regarder dans l'abîme qui sépare les deux mondes de l'existence humaine, à savoir le masculin et le féminin? Chaud et froid, sec et humide, rouge, noir et blanc, lumière joyeuse et nuit profonde, telles semblent être les températures et les couleurs de cette dramaturgie qui s'inscrit - à juste titre - dans la tradition de la tragédie grecque. Yerma n’est pas un drame familial, loin de là : c’est une tragédie, parce que la société - par la présence des chœurs que nous avons accentuée - est aussi importante que le noyau familial qui supporte le poids de la tension dramatique. La société, en tant que voix et regard collectifs (les chœurs) ou par ses modèles de vie individuels (Maria, Victor, la Vieille, Dolorès et la "Folle") déclenche et nourrit le conflit dans le couple. Que dire de plus ? Combien ce problème et cette image de la société espagnole des années 1930 touche notre cœur, par sa poésie et sa vérité, et nous concerne, même en 1989, nous animateurs et vous spectateurs du grand théâtre européen.
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un concert scènique mis en scène par Irène Chalkia
Représentations
au Théâtre de Banlieu
Janvier 1988
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Résumé de la pièce« Le foule aujourd’hui comme autrefois est avide de mystère : elle ne demande qu'à prendre conscience des lois suivant lesquelles le destin se manifeste et qu'à deviner peut-être le secret de ses apparitions. » [Antonin Artaud - Le théâtre et son double] Chers spectateurs, Au lieu de vous présenter ce soir un travail terminé, clôturé dans le temps et l'espace d'une représentation, nous vous proposons une ébauche d’un cheminement "infini" à travers les images des mots et des sons, à travers la sensibilité créatrice d'un compositeur qui, puisant dans les grands mythes de l'humanité, fait jaillir des profondeurs de notre inconscient culturel un langage nouveau, musical et imagé. Les extraits de textes de Yannis RITSOS et de Nikos KAZANTZAKI sur lesquels nous avons eu l'occasion de travailler, en laboratoire, des improvisations au niveau du jeu d'acteur en rapport avec l'espace, nous ont semblés les plus appropriés pour établir une trame du verbe théâtral dans ce nouveau contexte musical imagé. Attirés par l’idée de revivre des instants des grands mythes de l'antiquité grecque dans un espace moderne, éclaté, nous avons opté pour cet espace, le grand cratère de la mémoire où temps et espace s’entremêlent, où le VERBE poétique s'amplifie avec le GESTE théâtral et la MUSIQUE dépasse les frontières du temps. Ce spectacle expérimental – joue 1 seule fois – a été un dérivé de la scénographie du Roi se meurt, dans les lieux scéniques de l’ancien Théâtre de Banlieue. L’expérience consistait a jouer des fragments des textes poétiques dans le cratère du volcan éteint qui était la scénographie principale du Roi se meurt, avec des musiques « live » improvisées tout au long du spectacle par le compositeur Armando Carrère. C’est ainsi que la musique par un procédé alchimique s’incorporait au fur et à mesure dans le verbe théâtral et la pulsion du rythme musicale dictait les mouvements chorégraphiques des acteurs dont le jeu était constamment modifie en résonance avec la musique improvisée. On peut parler d’une performance avant la mode actuelle, puisque le décor du Roi se meurt servait d’installation inspirante pour la musique et la chorégraphie ; seuls facteurs déterminés à l’avance : le texte et l’espace du jeu dans le perpétuum temporel et alchimique suggéré par la musique.
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une pièce de Molière mise en scène par Yannis Gavras
Représentations
Centre Culturel Jacques Frank
Mai 1988
et
Théâtre Esch Galeries
Octobre 1988
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Résumé de la pièce*
Le Tartuffe ou l’Imposteur est une comédie en cinq actes (comportant respectivement 5, 4, 7, 8 et 7 scènes) et en vers (1 962 alexandrins) de Molière représentée pour la première fois au château de Versailles le 12 mai 1664 dans le cadre des quatre jours de jeux et de spectacles qui avaient prolongé les trois grandes journées de fête intitulées Les Plaisirs de l'Île enchantée. Elle ne comportait alors que trois actes.
On a longtemps cru que Molière l'avait écrite en réaction aux agissements de la très dévote Compagnie du Saint-Sacrement, mais on sait aujourd'hui que cette influence a été considérablement exagérée par les historiens anticléricaux de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. En fait, dans la mesure où les dévots qui étaient présents à la Cour critiquaient le libertinage des mœurs (et les amours adultères du roi), le luxe, les fêtes, la politique de prestige et même la politique extérieure du royaume, Molière a été tenté, après avoir fait la satire de la conception traditionnelle (et donc catholique) du mariage dans L'École des femmes, de lancer une satire de la dévotion. En proposant un spectacle dans lequel les dévots sont présentés soit comme des ridicules (Orgon) soit comme des hypocrites (Tartuffe), il savait qu'il obtiendrait l'approbation du roi, les applaudissements de la plus grande partie de la Cour et les rires de l'aristocratie mondaine qui était la partie influente de son public dans son théâtre du Palais-Royal. Une thèse est que la pièce fut même une commande personnelle du roi pour le protéger des critiques de l'entourage de la reine-mère sur sa vie privée, la pièce étant jouée pour les Plaisirs de l'Île enchantée alors qu'y était célébré le retour de couches de sa maîtresse Mlle de La Vallière.
Louis XIV, qui avait applaudi la pièce à Versailles, dut se résoudre à interdire à Molière d'en donner des représentations publiques, à la demande de l'archevêque de Paris, Hardouin de Péréfixe, son ancien précepteur : l'Église et les dévots accusaient Molière d'impiété et lui reprochaient de donner une mauvaise image de la dévotion et des croyants. Après un premier placet adressé au roi pour défendre sa pièce et accuser ses ennemis de ne pas être de vrais dévots, mais de dangereux hypocrites, Molière entreprit de la remanier pour la rendre moins provocante, tout en composant et créant plusieurs autres pièces célèbres : Dom Juan ou le Festin de pierre en 1665, qui connaîtra six semaines de triomphe avant de tomber dans l'oubli ; puis Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux en juin 1666 (la pièce avait été entreprise au début de 1664, parallèlement à Tartuffe), puis plusieurs autres divertissements, pastorales et comédies (dont L'Avare en 1668). Une deuxième version en cinq actes, jouée le 5 août 1667 sous le titre de L'Imposteur avec l'accord du roi, fut aussitôt interdite en l'absence de Louis XIV (qui faisait alors le siège de Lille). Malgré les plaidoiries de Molière (il écrivit alors un deuxième placet), ce n'est qu'en 1669, au lendemain de la signature de la « Paix de l'Église » qui, apaisant les tensions religieuses, redonnait les coudées franches à Louis XIV, que la pièce — désormais appelée Tartuffe ou l'Imposteur — fut autorisée à être jouée régulièrement au théâtre du Palais-Royal et connut un immense succès : du 5 février au 9 avril, date de la clôture annuelle du théâtre pour la Semaine sainte, la troupe donna 28 représentations consécutives de la pièce, sans compter six visites, dont une chez la reine. Molière en profita alors pour écrire un troisième placet triomphateur.
* Informations Wikipedia
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une pièce de Eugène Ionesco mise en scène par Irène Chalkia
Représentations
au Théâtre de Banlieu
Janvier 1988
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Résumé de la pièceEn janvier 1988, la réalisation du Roi se meurt d’Eugène Ionesco a ouvert de nouvelles perspectives au niveau international pour les activités de l’ATIE : avec ce spectacle l’ATIE a participé au Festival International de théâtre à Chieti (Italie) et par la suite (en octobre 1988), il a été représenté au Grand Duché de Luxembourg, au Théâtre Municipal d’Esch sur Alzette.L’histoire : Le vieux roi Bérenger ne peut se résoudre à mourir, malgré son âge avancé et malgré les conseils de son médecin et l’aide de ses deux reines ; la reine Marguerite et le médecin essaient de le raisonner et le convaincre de lâcher prise et d’abdiquer, tandis que la reine Marie avec sa compassion et son affection le retient à la vie. Tiraillé par ces désirs contradictoires, le Roi résiste, malgré sa faiblesse physique et ne veut pas mourir. Juliette, sa servante, et le Garde l’accompagnent avec émotion dans toutes les étapes de ce rituel initiatique qui le mène vers la mort. La Reine Marguerite finira par maitriser la situation en sagesse et le guidera doucement mais fermement à la mort et l’apaisement final. « Maintenant, tu peux prendre place » est sa dernière phrase qui libère totalement les attaches du Roi à la vie. Le Roi se meurt, pièce autobiographique d’Eugène Ionesco, qui a un moment de sa vie a frôlé lui-même la mort, publiée en 1963 chez Gallimard, témoigne d’une profondeur spirituelle et humaine inégalable : chaque homme est roi au moment de sa mort , comme il l’est au moment de sa naissance où tout n’est que promesse de joie et de bonheur. « Qu’il est difficile de mourir » nous dit Ionesco par la bouche du Roi Bérenger, nom de personnage auquel l’auteur s’identifie dorénavant dans ses pièces.
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une pièce de Tennessee Williams mise en scène par Yannis Gavras
Représentations
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Résumé de la pièce0n peut certes aimer ou ne pas aimer l’univers de Tennessee Williams avec ses relents d’aisselles et de parfums rancis, sa respectabilité jetée comme un voile mité sur les plus fétides turpitudes, son obsession furieuse du sexe. Soudain l’été dernier nous fait retrouver les mêmes paysages, le même climat. Le domaine de la hautaine Madame Venable est une sorte de "Maison Usher", de belle apparence encore, mais secrètement rongée et prête à s’écrouler. Le fils très chéri de cette respectable dame est mort au cours d'un voyage. La mère le présente comme un être d’élite, un délicat poète. En fait, c’était un homme perverti jusqu'à la moelle, et sa mort fut abominable. Une jeune femme, Catherine, a été le témoin de cette mort. D’où un choc psychique qui a nécessité un séjour dans une maison de repos. Madame Venabte tient à ce qu’elle y reste toute sa vie. Et qu'avec elle soit enterrée la vérité sur la mort de son fils.
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un récit d' Antoine de SAINT-EXUPERY mis en scène par Irène Chalkia
Représentations
Salle de Meent
Décembre 1985
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Résumé de la pièceLe Petit Prince est une œuvre de langue française, la plus connue d'Antoine de Saint-Exupéry. Publié en 1943 à New York simultanément en anglais et en français, c'est un conte poétique et philosophique sous l'apparence d'un conte pour enfants. Le langage, simple et dépouillé, parce qu'il est destiné à être compris par des enfants, est en réalité pour le narrateur le véhicule privilégié d'une conception symbolique de la vie. Chaque chapitre relate une rencontre du petit prince qui laisse celui-ci perplexe quant au comportement absurde des « grandes personnes ». Chacune de ces rencontres peut être lue comme une allégorie. La pureté du langage, le dépouillement et la profondeur sont les qualités maîtresses de l'œuvre. On peut y lire une invitation de l'auteur à retrouver l'enfant en soi, car « toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) ». L'ouvrage est dédié à Léon Werth, mais « quand il était petit garçon ».* Qui n’a pas rêvé d’accompagner Le Petit Prince dans ses aventures terrestres ? Tel a été le désir d’Irène Chalkia qui a adapté pour la scène le texte original du livre dans sa version intégrale.
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une pièce de SOPHOCLE mise en scène par Irène Chalkia
Représentations
au Centre Joli Bois
Mars 1984
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Résumé de la pièceLe personnage légendaire le plus célèbre parmi ceux qui portent le nom d’Electre est la fille d’Agamemnon et de Clytemnestre. Elle n’est pas connue de l’épopée homérique, mais, chez les poètes postérieurs, se substitue peu à peu à Laodicé, l’une des filles d’Agamemnon, dont le nom n’est plus mentionné à partir de ce moment-là. Après le meurtre d’Agamemnon par Egisthe et Clytennestre, Electre, qui n’échappe que de peu à la mort, est traitée comme une esclave. Elle est sauvée par sa mère, qui intercède pour elle auprès d’Egisthe. Selon certaines versions, c’est elle qui soustrait le petit Oreste aux mains des meurtriers et le confie en secret au vieux précepteur qui l’emmène loin de Mycènes. Egisthe, pour éviter qu'Electre ne mette au monde un fils qui pourrait venger le meurtre d’Agamemnon, a marié la jeune fille à un paysan installé loin de la ville. Mais son mari a respecté sa virginité. Selon d’autres auteurs, au contraire, Electre, qui avait été autrefois fiancée à Castor, puis promise à Polymestor, est tenue enfermée dans le palais de Mycènes. Lors du retour d’Oreste, elle reconnaît son frère, qui est venu, comme elle, auprès du tombeau de leur père, et, avec lui, prépare la vengeance, c’est-à-dire l’assassinat de Clytemnestre et d’Egisthe. Elle prend une part active à ce double meurtre, et, lorsque, par la suite, Oreste est poursuivi par les Erinyes, elle s’occupe de lui. Elle joue un rôle dans différents épisodes de la légende d'Oreste, telle qu’elle a été développée par les tragiques. Dans l’Oreste d’Euripide, elle participe aux épreuves de son frère et lutte à ses côtés contre l’hostilité du peuple, qui veut condamner les meurtriers à mort.
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