Pièces en français

Pièces en français (36)

 

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des pièces de théâtre interprèté en français par l'ATIE
lundi, 22 October 2007 21:14

Les Femmes Savantes

Écrit par

une pièce de Molière   mise en scène par  Rita Sallustio

 

 Fem savante
 

Représentation au BOZAR en Octobre 2007

Les comédiens

 

Molière

portrait Molière

Le Metteur en scène

Résumé de la pièce

Deux sœurs se disputent au sujet  du mariage : Henriette rêve au mariage d’amour et Armande le rejette tout en ne refusant pas la possibilité d’un éventuel mariage platonique, à la condition que le bien aimé soit comme elle,  féru de philosophie.
Le fougueux Clitandre,  amoureux d’Armande mais rejeté par elle, offrira l'ardeur de son brûlant amour à la douce Henriette, sœur d'Armande.
Son mariage avec sa bien-aimée est cependant fort compromis. En effet, Philaminte, la mère autoritaire d’Henriette à décidé d’unir sa fille à Monsieur Trissotin, un érudit, une sorte de poète qui fait beaucoup jaser autour de lui mais …de qui on parle… en Société.    
L’espoir de Philaminte est que sa fille Henriette, peu érudite à son goût,  devienne – malgré elle et par ce mariage - une femme dite "savante", à son modèle, ouverte aux sciences et à la philosophie,  comme l’est sa première fille Armande et sa belle sœur Bélise.  
Pour ces 3 femmes, imbibées de philosophie jusqu’à la moëlle de l’os, Monsieur Trissotin est le point de référence contre qui aucune critique n’est permise en leur présence.
Elles sont loin, cependant de penser que derrière le verni d’érudit que Monsieur Trissotin montre en façade, se cache en fait un personnage mesquin,  un vulgaire chasseur de dote.
Le fougueux Clitandre le sait et tentera de le démasquer dans un face-à-face en présence de Philaminte et d'Armande. Ce sera l’échec, semble-t-il.  
Monsieur Trissotin, imbu de sa personne et sûr de lui  ne peut s'imaginer le nombre de personnes qu'il indispose.   
Il aura un autre face-à-face public avec  Maître Vadius, un autre érudit de la place et son concurrent direct. Celui-ci va - sans le vouloir – semble-t-il -  critiquer violemment une poésie qu'il à écrite.  Ne sachant pas que c'est Trissotin l'auteur, Vadius se confondra d'abord en excuses.  Mais la relation hypocrite entre les 2 savants va dégénérer en une joute ridicule .
Clitandre ne se rend pas. Pour sauver son amour et son mariage, il demandera innocemment de l’aide à la tante d’Henriette, la papillonnante Bélise. Mais ce personnage éthéré rêvant d'amour sans pouvoir en identifier le sens ne lui sera d’aucune utilité.  
Il s’adressera aussi à Ariste, l’oncle d’Henriette, un personnage discret et raisonnable, qui l'aidera de manière efficace.
Chrysale, le père  a  bien du mal à imposer son autorité au sein de sa famille. Il affirme vouloir le bonheur de sa fille cadette mais est-ce sûr ? et puis comment compte-t-il y arriver ? Sa femme, sa fille Armande et  sa sœur Bélise sont toutes les trois, chacune pour des raisons différentes,  hostiles au mariage entre Clitandre et Henriette.
Il y a bien la fidèle servante Martine qui soutient Chrysale, son Maître bien aimé, mais son bon sens de femme populaire ne parvient pas à toucher tous  les esprits fanatisés du beau langage.
C'est finalement le sage Ariste qui réussira à rétablir l'équilibre dans ce désordre de sentiments. Comme il l'avait promis, les jeunes amoureux pourront grâce à lui se marier et réaliser leur rêve.
Grâce au stratagème qu’il invente (et qui est à découvrir dans le spectacle) le véritable visage de Trissotin sera mis à nu publiquement, à la grande surprise de tous.
Le beau mariage d’amour entre Clitandre et Henriette pourra être célébré.  Philaminte a compris son erreur …Chrysale a gagné sa bataille, Martine voit son bons sens récompensé.
Mais ce n'est pas un « happy End » pour tout le monde car il reste, sur l'image du mariage,  les yeux interrogateurs de  Bélise et les yeux mouillés d’Armande.

Quelques mots sur la pièce

Ecrite en 1672, cette pièce en 5 actes de Molière est un grand classique du théâtre français.
C’est une comédie bourgeoise – Une satyre de société - Un Duel de sentiments humains, nobles et louables en soi.  En effet, peut-on reprocher à qui que ce soit  de vouloir se marier, d’avoir des enfants, ou bien de vouloir étudier les sciences savantes.  Oui, des femmes qui voulaient se marier, il y en a eu à toutes les époques, mais des femmes qui voulaient étudier, il fut un temps où cette pensée semblait …folie furieuse …et Molière nous le raconte à sa manière.
Molière prend un malin plaisir à pousser chacun des sentiments exprimés  vers l’exagération extrême (frôlant souvent le fanatisme) pour les transformer en une sorte de folie contagieuse et collective.  
Bien que basé sur la réalité des faits et sur une logique cartésienne, les dialogues deviennent peu à peu grotesques tant ils sont exagérés.
Les discussions deviennent tellement énormes dans la bouche des personnages que les situations qu’ils défendent tombent à pic dans le ridicule.
Cette dynamique de construction, typique chez Molière,  fait que la pièce est montée en duel continu entre les personnages.
Hommes et femmes vont - à tour de rôle – tenir des propos d'abord acceptables pour devenir des propos révoltants et  repoussants; ils seront parfois tendres jusqu’à la bêtise mais aussi insupportables jusqu’à l’écœurement.
Leurs points de vue fusent de tous côtés sous forme de revendications violentes : on parle du mariage, de son pourquoi et de son comment, de la perception du rôle de la femme dans l’organisation de la vie familiale et de la société. Ce sont des revendications au goût très féministe pour l’époque: la lutte pour l'égalité des chances: la femme qui se veut libre et, qui refuse le mariage de raison, qui ambitionne au même titre que l'homme le droit d’étudier les sciences savantes, qui redimensionne sa place au sein de la famille et de la société.
Face à ces revendications nouvelles, l’homme ne peut que se battre, puisqu'il veut continuer à conserver d'une manière absolue  tous ses privilèges,  tous ses droits au sein de l’organisation sociale et familiale.
A ces 2 thèmes antagonistes,  Molière greffe, dans sa pièce, par le biais de l’érudition, le ridicule d’une préciosité malsaine et qui n'est, rien d'autre, que le reflet d’une société malade.  
Pourquoi reprendre cette pièce?
Pour goûter au génie et au talent de Molière? ….oui, certainement!
Pour revivre les premiers chapitres de la genèse d'une bataille…inachevée?... oui, car la lutte pour l'égalité des chances reste un domaine brûlant.
Mais aussi pour se rappeler simplement  qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil… car  l'équilibre et le déséquilibre, le raisonnable et le déraisonnable, l'amour et la raison ou encore la crédibilité et la folie, ne peuvent exister l'un sans l'autre dans la vie.  
Pour se convaincre toujours et encore que la construction de la vie est faite sur la dualité.
Que cette dualité est vitale pour l'évolution de la Société et  des Etres car elle représente l'élément dynamique dans une société saine et évolutive.   Alors…. Faisons "fi " des carcans passéistes et n'hésitons pas à  nous battre pour un avenir meilleur.

 

 

 Distribution

 

 Technique

 

Video

 

   
colonne1
  ODILE QUINTIN Philaminte
  JACQUES POLLFOORT: Chrysale
  NICOLAS JAMSIN: Ariste
  MERVEILLE RODRIGUEZ: Armande
  VANESSA PEHARPRE: Henriette
  AUGUSTE DE DECKER: Clitandre
  PASCALINE DEUQUET: Belise
  NICOLE TIMMERMANS: Martine
  ANDREA MURZI: Julien
  STEPHAN KADDOUR: Trissotin
  DIMITRI KARAFILAKIS: Vadius
  MARIA DI NUNZIO: Le Notaire
  MARIGAEL DURIEZ: Danseuse masquée
  OLGA DUCOUT: Danseuse masquée

 

 
Adaptation, Mise en Scène,
Sons & Lumière :

Rita SALLUSTIO
  Décors : Gwendoline d'HUART
  Costumes: Costhea
  Affiche:  
  Danses: Maria DI NUNZIO
  Chant: Véronique RIHOUX
 
 
 


 
 
 

 

 

 

 

 

 

         

video150px

 

 

Photos

 

 

femmes savantes
femmes savantes femmes savantes

 

 

  colonne1

 

lundi, 23 October 2006 20:46

La Folle de Chaillot

Écrit par

une pièce de Jean GIRAUDOUX      adaptée et mise en scène par  Rita Sallustio

 

 FOLLE DE CHAILLOT

Représentation au Théâtre Scarabeus Octobre 2006

P1010480 FILEminimizer
 

 

 

P1010475

 

 

Presse

 presse commission

Le Metteur en scène

Résumé de la pièce

La pièce est un classique du théâtre français de l'après-guerre, écrite par Jean Giraudoux.
Aurélie, «la Folle de Chaillot», est une sorte de «Reine du Paris populaire», personnage marginal idéaliste et rebelle, qui n’hésitera pas à mobiliser «les petites gens» de Paris pour s’opposer à un projet destructeur: un projet mené par des financiers sans scrupules: qui est de  raser la ville pour prospecter les sous-sols. Ils ont découvert  des gisements de pétrole qu’ils veulent extraire. C’est une histoire relevant de la fiction et qui met en exergue la menace d’expulsion de milliers d’habitants qui ne pourront se défendre seuls, face à un consortium tout puissant.
Le spectacle est une intrigue à suspens, pigmentée d'une chorégraphie, de musique et de chansons sur le "vieux Paris".

Comment naquit la Folle de Chaillot  (écrite en 1937).

Paris, comme toutes les grandes villes du monde, est peuplé d’êtres étranges, fantomatiques, échappant à toute statistique. Comment, de quoi vivent-ils, on ne sait. Ils apparaissent soudain, au coin d’une rue : figures tragiques ou bouffonnes, marchant à la rencontre d’un rêve inconnu. Telle était Bijou, une vieillarde dépenaillée, qu’un peu avant la dernière guerre, on voyait rôder autour du café-tabac qui fait le coin de la rue Fontaine et de la rue de Callais, assise au coin d’une terrasse, observant et rêvant.

Somptueusement parée, quand elle avait terminé sa consommation, elle se levait, indifférente et hautaine, elle ramassait son fatras de paons et de nénuphars, elle quittait son avant-scène, suivie de son Zamore, grandiose, entourée de son monde et de ses visions… sans laisser de pourboire.

Le garçon de café

     Et le garçon, privé de pourboire, estomaqué, bluffé malgré lui, de s’écrier : Ah ! Vous en avez une framboise ! Ah ! Vous en avez une bougie ! Ah ! Vous en avez une cafetière ! Ah ! Vous en avez une pomme d’arrosoir ! Ah ! Ben, oui ! Ah ! là, là ! Ah ! Visez-moi ça ! Oui, vous pouvez dire que vous en avez une gueule !
     
Dites-nous, mon ami, qui est-ce ? demanda Giraudoux

Celle-là ? Une malheureuse. Une pochetée. Et des bas qui traînent, regardez-moi ça ! Ça fait pitié. C’est  bon à enfermer. A condition que le gnouf en veuille, bien entendu. Une cinglée, quoi ! Vous la preniez peut-être pour la môme Bijou ? Il y a des clients qui la cherchent encore, mais je ne l’ai pas vue depuis quelque temps. C’est plutôt du côté de la rue Blanche ou de la rue Fontaine que vous l’auriez trouvée. Si elle vous amuse. Une fauchée aussi, naturellement, ne vous en faites pas ! Mais au moins, elle avait des fois du cœur. Sans compter qu’il y en a d’autres, des gonzesses de ce goût-là ! C’est le coin. Voyez-vous, Messieurs, Montmartre ne paye plus. Ce n’est plus ça. Quand je pense que j’étais venu ici avec l’idée de me retirer un jour en province, d’acheter un petit hôtel avec mes éconocroques. Ah ! oui, je t’en fiche. Pour vous ce sera vingt-six francs. Au revoir, Messieurs.

Il n’y avait pas que Bijou. Il semble qu’il y ait une folle pour protéger chaque quartier de Paris, comme nous le dit La Folle de Chaillot.

Voilà dit Giraudoux, ce garçon de café en est ! c’est un ennemi ! Demain il sera prospecteur, secrétaire général, administrateur de sociétés. Il sera intermédiaire, théoricien, fondé de pouvoir. Il déteste la main tendue ; il adore les jeux d’argent.

Ainsi, d’une rencontre place Clichy, naquit la Folle de Chaillot. Ainsi – avec comme archétype ce garçon de café au langage imagé et au cœur sec – naquirent les « mecs ».

    Les « Mecs »

La Folle de Chaillot, c’est l’histoire d’un combat entre deux partis. D’un côté, la Folle et ses amis : c’est le clan des poètes, le clan de la bonté, de la beauté, de la pureté. De l’autre, les « mecs » : ceux pour qui seule une valeur existe : l’argent ; et qui, pour l’acquérir cet argent, sont prêts à tout souiller, tout saccager, tout avilir : le visage d’un pays et le cœur des hommes, c’est une première dénonciation des « Mecs », des « commoristes, des Mafieux… »

Ecoutons le Chiffonnier les dénoncer, ces mecs, dénoncer leur effroyable emprise :

… le monde est plein de mecs. Ils mènent tout, ils gâtent tout. Voyez les commerçants. Ile ne vous sourient plus. Ils n’ont plus d’attention que pour eux. Le boucher dépend du mec du veau, le garagiste du mec de l’essence, le fruitier du mec du légume.
 On ne peut s’imaginer jusqu’où va le vice. Le légume et le poisson sont en cartes. Je suis sûr qu’il y a un mec des salsifis, un mec du maquereau. Demandez à Martial. Il les connaît. Il y a un mec de chaque consomma-tion. Aussi tout renchérit. Comtesse. Vous buvez votre vin blanc cassis. Sur vos vingt sous, deux pour le mec vin blanc, deux pour le mec cassis…

L’époque des esclaves arrive. Nous sommes là les derniers libres. Mais ça ne tardera guère. Vous avez vu leurs quatre gueules aujourd’hui. Le chanteur va avoir à traiter avec le mec de la chanson, et moi avec le mec de la poubelle,  ou c’est la fin.

Il y avait déjà un certain temps que Giraudoux les tenait à l’œil, ces « mecs », qui avaient commencé à défigurer le pays qu’il aimait tant.

Formation de la Mafia

En 1939, il avait publié un ouvrage, Pleins Pouvoirs, où il imagine ce qu’il faudrait faire pour que la France soit ce qu’il voudrait qu’elle soit : le pays de la justice et de l’harmonie. Il y a certes quelques naïvetés dans cet essai politique écrit par un poète.
Les signes que nous allons citer n’ont pourtant rien perdu de leur actualité et de leur vérité :

    … Il s’est formé une bande complice qui profite de toutes les inattentions, de toutes les faiblesses, de toutes les absences perpétuellement en éveil, en travail ; il s’est formé une mafia…

    … Les membres de cette mafia ne se recrutent pas dans des lieux particuliers, d’après des rites particuliers, mais au hasard des salons, dans les compartiments de chemins de fer, dans les couloirs des administrations, des journaux, des banques. Ils n’ont aucun signe pour se reconnaître, si ce n’est que leur apparence indique qu’ils ne sont pas des citoyens. Cela se voit, de très loin et à mille signes, à leur façon d’allumer leur cigare, à leur œil satisfait et pourtant inquiet.

    Les « Mecs » ne sont pas tous morts

    A la fin de la pièce, la Folle attire tous les « mecs », mâles et femelles en un souterrain, où ils seront à jamais engloutis, pris au piège, suspendus dans un filet comme un point d’interrogation sur le futur de Paris, une ville parmi d’    autres.
    
    Et voilà, l’affaire est finie. Vous voyez comme elle était simple.
Aurélie, la Folle de Chaillot sait bien qu’il y aura d’autres invasions de monstres, que la race des « mecs » est éternelle. A tous les spectateurs de sa pièce, Giraudoux confie le soin d’ouvrir l’œil et, quand il le faut, de lutter contre le péril.

Destin d’une pièce

La folle de Chaillot a été jouée pour la première fois le 19 Décembre 1945 sur la scène de l’Athénée par Louis Jouvet.

Une nouvelle jeunesse a été donnée à « la folle » en Novembre 1965 par Georges Wilson du TNP à Paris

Puis il faut attendre Mai 1969 et le Théâtre National de Belgique, sous la Direction de Jacques Huisman, qui presentera enfin sa version de « La Folle de Chaillot » dans une mise en scène d’Horacio Costa. Dans le rôle titre, Lucienne Le Marchand entourée de Jacqueline Huisman, Catherine Fally et Suzy Falk pour les autres folles…  Quand au rôle du chiffonnier, créé par Jouvet en 1945, il fût admira-blement servi par André Debaar.

    Mais comme l’écrivait André Paris dans le journal « Le Soir » « Si vous êtes sensible à un texte délicieux et rare, à la poésie et à l’esprit, à la tendresse amusée, à la fantaisie, au menu peuple de Paris, vous aimerez « La Folle de Chaillot ». Mais si vous ne goûtez qu’un théâtre animé, tendu, à l’action nerveuse et au dialogue vif, vous risquerez d’être déçu… »

    Enfin nous voilà en 2006 ! Il reste à la réalisation de l’« Atelier Théâtral des Institutions Européennes » de se montrer digne de ce grand théâtre-là.

 

 

 Distribution

 

 Technique

 

Video

 

   
colonne1
  Merveille Rodriguez:            Aurélie
  Stefan Kaddour:            Le Président
  Zsuzsanna Dákai:            La Baronne
  Philippe d'Oreye:            le Courtier
  Nicolas Jasmin:            le Prospecteur I
  Nicolas Grosse:            le Prospecteur II
  Sylvie Aerts:            Irma
  Auguste de Decker:            Pierre (le noyé)
  Laurent Aujean:            garçon de café
  Yvon Karsenty:            garçon de café
  Jordi Clement:            le policier
  Dany Aerts:            le muet
  Sebastian Vanderick:            Paul le Chiffonnier
  Jacques Pollfort:            Martial l’égoutier
  Maita Langlade:            Constance
  Gil Warzee:            Gabrielle
  Pierrette Bernard:

           Joséphine

  Chorégraphie:            Maria Di Nunzio
  Chanteuse:            Véronique Rihoux
  Chanteur:            Delfim Janela
  Accordéon:            Dimitri Karafilakis
 

 

Danseuses:

Maria di Nunzio,
Sylvie Aerts,
Caroline Goffin,
Vanessa Peharpre
 

 

 
Adaptation,
Mise en Scène :

Rita Sallustio
  Décors: Gwendoline d'Huart
  Son: Steve Challens
  Lumière: J-P Barbe, Jim McKenna
  Costumes:
S. Assis Manuel, A-L Charron,
Costhea
  Affiche: Théodore Kassapis
  Régie: P.Deuquet, N.Timmermans
  Organisation prod.: Zsuzsanna Dákai
  Réservations: Bernhard Knoblach
 
 
 


 
 
 

 

 

 

 

 

 

         

video150px

 

 

Photos

 

 

La Folle de Cha...
La Folle de Chaillot (62) La Folle de Chaillot (62)

 

 

  colonne1

 

mardi, 11 November 2003 17:11

L'Ennemi du Peuple

Écrit par

une pièce de Ibsen mise en scène par  Rita Sallustio

 

 LENNEMI DU PEUPLE   Représentation au théâtre Joli Bois
Novembre 2003
 
 

Résumé de la pièce

Nous sommes dans une petite ville bourgeoise, quelque part, dans le Nord de l'Europe. Thomas Stockman est Médecin et responsable d'une station thermale récemment créée et administrée par son frère Peter, maire de la ville. Le docteur ainsi que toute la famille Stockman est respectée. Tous vivent une vie tranquille et confortable. Thomas Stockman, découvre un jour, que les eaux, sont empoisonnées par les marécages pestilentiels de la vallée. Il est enthousiasmé par la découverte salutaire, il prétend publier les faits mais ne comprend pas immédiatement que ceux-ci ruineront momentanément la station thermale à vocation commerciale. Eclate alors un conflit entre l'intérêt public et une prospérité locale aléatoire. Politiciens, journalistes, notables suivis par une foule, se liguent contre le médecin dont l'éloquence enflammée gonfle l'événement. Il en arrive à faire le procès de la civilisation moderne et du mensonge universel. D'une réunion publique, où il a voulu crier sa vérité, Stockmann sort condamné comme "ennemi du peuple". Abandonné et ruiné, il envisage un départ pour le Sud, puis, subissant les pressions d'odieux chantages, il se ravise et demeure au pays. Plus décidé que jamais à combattre le mensonge, et seul, dressé contre les chefs de parti et la "majorité compacte", il fera, dit-il, de son fils un homme libre.

 

 

 

 Distribution

 

 Technique

 

Video

 

   
colonne1
Patrick BECKER:  
Philippe D’OREYE:  
Loredana GIANNETTINO:
 
Delfim JANELA:
 
Franco SAVASTANO:
 
Dan MARGULIES:
 
Saskia SIMONI:
 
Dino VAN DER BRUGGEN:
 
Eloide VREUX:
 
Gil WARZEE:
 
Rita MONACO:
 

 

 
Adaptation,
Mise en Scène,
Sons & Lumière :

Rita Sallustio
  Régie décors: Franco Saporito
  Costumes, accessoires: Costhea, les acteurs
  Affiche: Théodore Kassapis
  Programme: Rita Sallustio, Patrick Aberg
  Secrétaire-Accueil: Jenny Rindin
  Affiche: Théodore Kassapis
 

video150px

 

 

Photos

 

 

ennemi du peupl...
ennemi du peuple  (2) ennemi du peuple  (2)

 

 

  colonne1

 

mardi, 22 October 2002 21:23

ZOO ou les Animaux Dénaturés

Écrit par

une pièce de Vercors mise en scène par  Rita Sallustio

 

 ZOO les animaux dénaturés   Représentation au
Théâtre des Traiteaux
Novembre 1999
 
Vercors
Les comédiens
 

Résumé de la pièce

L'essentiel de la pièce est constitué par un procès, qui se déroule devant une Courcriminelle imaginée. (*) et des "flash-backs" reconstituant pour le spectateur les faitset épisodes évoqués devant le tribunal.Une expédition d'anthropologues s'est enfoncée dans les régions inexplorées de laNouvelle Guinée à la recherche de fossiles. Elle y découvre bien mieux que desfossiles,... une tribu d'anthropopithèques: "ethnie" à mi-chemin entre le singe etl'homme, ethnie théoriquement éteinte. que les découvreurs vont appelerfamilièrement ... "Tropis".Les Tropis font usage de projectiles et de coups de poing, de pierres taillées, ils fontdu feu. ils fument leur viande, ils ont un langage articulé et modulé de quelquesdizaines de mots...Qui sont-ils ? sont-ils des singes? Sont-ils des hommes? Sont-ils ce chaînon toujoursmanquant entre le dernier singe et le premier homme. Ont-ils une âme? Bref, quelstatut leur attribuer?La question se pose de façon urgente, lorsqu'un industriel australien. lequel a acquis ledroit d'exploiter le territoire des Tropis, entreprend d'emmener ceux-ci dans desfilatures australiennes, pour les utiliser comme main-d'oeuvre à bon marché.Si les Tropis sont des animaux et non des être humains, rien n'empêchera qu'on lessoumette au plus rigoureux esclavage.11 s'agit, pour les protéger, de démontrer que les Tropis sont des hommes, maiscomment ?    ,Un jeune journaliste trouve un assez curieux moyen...Il féconde artificiellement l'unedes femelles avec sa propre semence. Un enfant naît, un petit "Tropiot". Son père ledéclare à l'Etat civil, le fait baptiser, puis....le tue d'une piqûre de striduline etprévient la police.S'il a tué un animal, il doit être relâché. S'il a tué un bébe humain, il sera condamné amort!Vercors va donc, dans sa fiction, jusqu'à la mise à mort d'un fruit indécis d'uneinsémination artificielle afin de provoquer le procès destiné à poser aux spectateurs etdonc à l'opinion publique la question des question, la question qui a fail l'objet detoutes ses recherches à savoir : "qu'est-ce-que l'homme" .C'est de manière non pédante et en gardant un langage scientifique simple, queVercors pose cette question à ses spectateurs et propose une histoire de sciencefiction en guise de réponse....
 

 

 Distribution

 

 Technique

 

Video

 

   
colonne1
Jacques BRAIBANT
Jacques COPPENS
Maria COPPENS
Maria DI NUNZIO
Philippe D’OREYE
Riccardo GALEAZZO
Michel GERVAIS
Loredana GIANNETTINO
Mattia GUIDA
Ana GOMES
Ana GORDON
Sylvie JACOBS
Valerie KALITVENTZEFF
Geraldine KHOURY
Aristidis LAVRENTZOS
Monique MAHIEU
Antonio MAZZACCARO
Luigi MEGARO
Andrea MURZI
Luigi PALADINI
Giordano RIGON
Jenny RINDIN
Franco SAVASTANO
Mariano SCARANO
Cecile SCHOUTEN
Vera SOLIMANDO
Dino VAN DER BRUGGEN
Gil WARZEE
 

 

 

 
Adaptation,
Mise en Scène,
Sons & Lumière :

Rita Sallustio
  Régie décors:  
  Costumes, accessoires: Costhea, les acteurs
  Affiche: Théodore Kassapis
  Programme: Rita Sallustio
  Secrétaire-Accueil: Jenny Rindin
 

video150px

 

 

Photos

 

 

Zoo
Zoo Zoo

 

 

  colonne1

 

vendredi, 22 October 1999 20:55

Adam et Eve

Écrit par

Impromptu      mis en scène par  Rita Sallustio

 

 IMG 2996  
Représentation au Centre Joli Bois
Octobre 1994
 
 
 

Résumé de la pièce



 

 

 

 Distribution

 

 Technique

 

Video

 

   
colonne1
 
 

 

 

 
Adaptation,
Mise en Scène,
Sons & Lumière :

Rita Sallustio
  Régie décors:  
  Costumes, accessoires: Costhea, les acteurs
  Affiche:  
  Programme:  
  Secrétaire-Accueil:  
 
 

video150px

 

 

Photos

 

 

Adam et Eve
Adam et Eve Adam et Eve

 

 

  colonne1

 

mercredi, 22 October 1997 21:21

Les Refrains de l'Histoire

Écrit par

une pièce de  l'Atie  mise en scène par  Rita Sallustio

 

 Les Refrains

Représentation au BOZAR
Octobre 2013
 
 

Résumé de la pièce

Nous sommes en 1936, dans un café en Espagne ; des couples dansent dans une ambiance populaire, décontractée … Ils ne se doutent pas des événements tragiques qui, bientôt vont s’abattre sur eux pour ensuite se répandre sur l'Europe tout entière.

A partir de ce moment, et inlassablement jusqu'en 1940, des hommes : des intellectuels, ouvriers, écrivains, peintres, poètes … s’insurgeront en essayant de faire entendre leur refus unanime de se plier à un nouvel ordre basé essentiellement sur la "Violence".

Mais leurs efforts seront vains et la fuite, seule s'avèrera être la solution de fortune pour la plupart d'entre eux.

La machine de guerre est désormais en marche ; elle est manœuvrée impitoyablement par " la Bête Immonde", qui ne s'essoufflera qu'en 1945, après Auschwilz, … Hiroshima et quelques dix-huit millions de morts …

Et maintenant, que reste-t-il dans les cœurs ?

L'envie de vivre, certes, qui doit reprendre souffle, vigueur et qui doit répandre à nouveau avec générosité, douceur de vivre et douceur d'aimer.

Cette envie de bonheur, si chèrement ancrée dans l'esprit et dans le cœur, reste cependant, comme le funambule, en équilibre incertain …

« Les refrains de l'histoire » est une histoire à suivre... et c’est nous, qui chaque jour, en écrivons les chapitres !

Rita Sallustio

 

 

 

 Distribution

 

 Technique

 

Video

 

   
colonne1

Béatrice Grognard, Paolo Delgadillo,

Elena Palumbo, Allessandro Gallioli,

Delfim Janela, Béatrice Best,

Maria Budroni, Maria Di Nunzio,

Loredana Gianettino, Ana Gomes,

S. Kiss, Lemya Rossi,

Antonio Mazzaccaro, Magdalena Mahovsky,

Luigi Megaro, Luigi Paladini,

Nicola Premoli, Franco savastano,

Roberto Sola, Dino Van der Bruggen,

Gil Warzee, C. Yoldi

 
Mise en Scène:

 Rita Sallustio

  Décors :  
  Costumes: ABCD,Costhea, les acteurs
  Affiche: Théodore Kassapis
  Programme: Rita Sallustio
  Secrétaire ATIE: Jenny Rindin
  Accueil: Jenny Rindin, Maria Di Nunzio
 




 


 
 
 

 

 

 

 

 

 

         

video150px

 

 

Photos

 

 

Les Refrains
Les Refrains Les Refrains

 

 

  colonne1

 

mardi, 22 October 1996 21:16

Les Perses

Écrit par

une pièce  d' ESCHYLE     mise en scène par   Yannis Gavras

une Co-Production Groupe théâtral Y-Grec et ATIE

 IMG 3070
 

Représentations
à l'Espace Scarabeus
en janvier 1995
 
le metteur en scène

Résumé de la pièce*

Contexte

Cette tragédie fut écrite après les victoires grecques de Salamine et de Platée (Eschyle ayant participé à la première). Si ces échecs militaires n'atteignaient pas réellement l'Empire perse, l'année 480 av. J.-C. fut vécue par les Grecs comme la victoire d'un peuple moins nombreux, mais libre, contre un grand empire ; de l'« Occident » hellénique contre le « barbare » oriental. Sans doute, d'un point de vue strictement historique, ce tableau symbolique paraît-il fort sommaire : certains peuples grecs avaient pactisé avec l'Empire perse, lequel était loin d'être un ramassis de hordes sauvages ; les échanges entre les deux civilisations, les rapports de peuples et d'individus entre les deux rives de la mer Égée étaient constants. Mais l'orgueil des Grecs, surtout celui des Athéniens, exalté par le rôle qu'avait joué leur cité, trouvait là matière à un enthousiasme que la poésie allait pouvoir magnifier.

Texte

Ce drame raconte le retour de Xerxès à Suse après les défaites de Salamine et de Platées. Le drame, dans les Perses, ne repose pas sur l'agencement des péripéties et des événements ; ceux-ci sont déjà passés, et on les raconte, ou à venir, et on les prédit ; au reste, le spectateur les connaît et toute l'émotion réside en l'attente angoissée de la catastrophe. Nulle œuvre, à part peut-être les Sept contre Thèbes, ne reflète mieux l'union des deux éléments constitutifs de la tragédie grecque : la déploration lyrique et la narration épique ; le récit du messager d'une part, la prophétie de Darius de l'autre sont les points culminants qui émergent du crescendo choral. Le songe d'Atossa (la reine et la mère de Xerxès) et son dialogue avec le chœur préparent l'arrivée du messager. Ainsi l'émotion dramatique est obtenue non par un agencement des péripéties, mais par la création d'un climat continu d'attente et d'angoisse, se résolvant en une déploration du malheur consommé.


 * Info Wikipédia

 

 

 Distribution

 

 Technique

 

Video

 

   
colonne1
   
  Yannis Gavras,
Lili Lambrelli,
Efcharis Manitakis,
Paul Randoux,
Rita Sallustio,
Fige Torcoletti,
Jean-Joseph Vienot
 

 

chœur

Gérard Emion,
Giorgos Himaras,
Thomas Moulin,
Paul Randoux,
Georges Vancampenhout,
Georges Boboridis

 
 

 

 

 
Adaptation, Mise en Scène:
Yannis Gavras
  Régie : Mohamed Adghan
  Costumes: Christine Rigaux
  Masques et accessoires Dominique Detroz,
Bronka Zaleska
  Musique Alexis Koustoulidis
  Eclairage Filou Van De Graaf
  Affiche: Théodore Kassapis
 
 
 


 
 
 

 

 

 

 

 

 

         

video150px

 

 

Photos

 

 

 

Les Perses (1)
Les Perses (1) Les Perses (1)

 

  colonne1

 

dimanche, 22 October 1995 21:13

Conversations après un Enterrement

Écrit par

une pièce de Yasmina REZA      mise en scène par  Yannis Gavras

 

 undercont  

Représentations

le metteur en scène

Résumé de la pièce

Le titre résume à lui seul l’essentiel de l’action : trois enfants, Alex, Edith, Nathan, se retrouvent dans la maison familiale pour l’enterrement de leur père. Cette mort va plonger les personnages dans leurs souvenirs, ravivant aussi pour certains des blessures secrètes. Le sujet particulièrement grave et difficile, est l’un de ceux dont on n’a pas peur de s’attaquer à l’adolescence. L’histoire se joue autour de la confrontation entre deux frères, Alex et Nathan. Le premier, le plus jeune, d'un tempérament hargneux, est marqué par l’échec de sa vie (c'est un écrivain raté devenu critique) et se montre agressif envers son frère Nathan. Toute la pièce semble centrée sur le regard qu’Alex a de lui-même ou des autres : par ses discours, il pose Nathan comme un être exceptionnel, doué, ayant réussi sa vie. Le fait qu’Elisa, sa première compagne, l’ait quitté pour son frère accentue cette opposition...

 

 

 

 

 Distribution

 

 Technique

 

Video

 

   
colonne1
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

 

 
Adaptation, Mise en Scène:
Yannis Gavras
  Régie :  
  Costumes:  
  Affiche:  
  Programme:  
  Secrétaire-Accueil:  
  Assistante ATIE:  
 
 
 


 
 
 

 

 

 

 

 

 

         

video150px

 

 

Photos

 

 

 

Conversation (2...
Conversation (24) Conversation (24)

 

 

  colonne1

 

vendredi, 22 October 1993 21:20

Le Premier et A Chacun son Serpent

Écrit par

un spectacle en deux parties de Boris Vian et Israël Horovitz mis en scène par  Rita Sallustio

 

 IMG 2992   Représentation
au théâtre des Tréteaux
octobre 1993
 
 
 

Résumé du spectacle

VIAN et HOROVITZ , deux continents, deux écritures, un seul spectacle.

C'est à un voyage, non sans danger, que je vous invite ... le départ se fait d'un lieu -dit " le PARADIS "...

Nous ne prendrons, ni train ni bateau, car notre voyage est imaginaire ...

Le but...? une " terre ... promise... " plus belle, moins ennuyeuse que celle que l'on quitte ... Comme des pionniers, poussés par la soif du renouveau, Adam et Eve se rebellent, sont chassés du paradis qu'ils abandonnent sans regret pour s'aventurer inéluctablement à la recherche de leur " Eldorado ".

Cette fuite, grossièrement décrite par Boris Vian, peut signifier la fin d'un monde qui avait pourtant beaucoup pour plaire. Le voyage fatidique s'amorce, et c'est une vision du monde qui s'évanouit pour se réanimer dans un autre registre... car le monde est forcément en évolution ...

Pour Israël Horovitz, les orchestreurs de cette évolution inéluctable, ce sont quatre hommes et une femme. Il les imagine perdus sur une ligne, toute droite, toute blanche jetée à l'infini... Confrontés à ce symbole de liberté et d'indépendance absolues, -atouts d'un nouveau monde -nos quatre hommes et femme se posent une question difficile ... Quel est le sens de cette ligne ? Horovitz part du principe, qu'un homme en détermine le sens, qu'il s'y positionne en numéro " un ", en ,ê premier de cordée " et s'octroye le droit d'y rester.

Ce leit-motiv, (vision réduite, peut-être me direz-vous) passe à un moment donné de l'individuel au collectif... D'abord lanscinante, dans une attente longue et étouffante à laquelle les cinq personnages se soumettent patiemment, cette pulsion à peine née devient rapidement polyforme. Au départ, c'est une espèce de désir instinctif, qui petit à petit, au rytme d'une tension grandissante va devenir obsession, cauchemar et destruction. Pourquoi ? Parce que tous les cinq veulent être le premier.... Droit légitime... Sens ultime de cette ligne ??...

Ainsi, va-t-on passer, par le biais de tactiques arrivistes, profondément humaines et désespérantes d'un Etat d'Innocence..., d'un Etat de Grâce... où le langage est simple, clair beau à un Etat de Confusions... où le langage devient gris, triste, laid ... on ne peut cependant pas échapper à ce style, surtout quand on vit au rythme discordant heurté, incertain que nous impose notre époque et où ... un style de pouvoir s'y installe violemment en maître.

La première partie du spectacle s'inspire d'un texte où Boris Vian se préoccupe de la Genèse : la naissance d'Adam et Eve, les circontances qui ont pu les conduire à se conpindre et perpétuer ...

Cinq figures bibliques, Dieu, Adam, Eve, le Serpent, Gabriel se figent dans un contexte où l'ennui,, l'oisiveté pourraient peut-être être la mère de tous les vices :... péché originel, luxure, rebellion, fuite, ....

Dans un texte décharné, ces cinq personnages, qui ont fait déjà couler beaucoup d'encre, vont grâce à une écriture chantante, rythmée, typique à Boris Vian permettre une mise en scène style "Café Théâtre".

Ce clin d'oeil caricatural et souriant, décrivant la naissance du monde, perd son côté insouciant au moment prêtas où Adam et Eve, chassés par Gabriel quittent le PARADIS.

J'ai ensuite imaginé le voyage de nos fuyards, ainsi qu'une de leurs étapes possibles sur terre, à travers le texte d'Israël HOROVITZ.

Son texte "Le Premier est une peinture de société où cinq modèles sociaux s'affrontent... cinq caricatures décrites à l'aide d'un langage réaliste, dur et froid.

Fini le sourire, finie l'écriture chantante ...on passe obligatoirement dans la seconde partie du spectacle, à un jeux d'acteur style "Actor's Studio" (*) . Les cinq personnages ont fait leur chemin ...on les retrouve devant nous, désespérés ..., et c'est ce désespoir qu'ils expriment en s'engageant physiquement dans une lutte acharnée pour sauvegarder quelque chose qui ne leur appartient pas ... mais tous ne l'ont pas compris....

(*) Actor's Studio: école d'art dramatique fondée en 1947 à New York par Robert Lewis et Elia Kazan. A la suite du départ de R. Lewis, la direction du studio a été assurée par Lee Strasberg jusqu'en 1982, puis repris par sa fille. Cette école de formation dramatique s'inspire des principes de Stanislavki et propose un© méthode quii consiste a rechercher la "vérité" dans l'expression grâce à un engagement psychique et physique complet de l'acteur. Son influence sur le style de jeux de nombreux acteurs américains a été primordial:

Mario Brando, James Dean, Marylin Monroe, Montgomery Cliff, Paul Newman, Steve Mac Queen ... ont suivi avec assuidité l'enseignement de l'Actor's Studio .

Stanislavski : Acteur et metteur en scène de théâtre russe (1863 -1938) Il fonde en 1898 le théâtre d'art de Moscou, avec un studio expérimental. Il part du naturalisme scruputetoe dont l'instrument était le décor, les costumes, les accessoires ... il passe au symbolisme (avec Maetsertaclt) et au réalisme synthétique avec Tchékhov. Sa "méthode" devient une source dramatique qu'englobe la psychologie du comédien, dans ses rapports avec le texte et doit créer la tonalité dominante de ta pièce. Parmi ses créations çitons "Les Bas-fonds" de Gorki, Othello", "Hamlet... de Shakespeare

Elia Kazan : Cinéaste américain, né à Constantinople de parents grecs. Débute comme acteur, puis passe à la mise en scène et se dirige au cinéma en 1945. ("Un tramway nommé désir", "A l'est d'Eden", ..."Sur les quais", "Boomerang", "America...América"; "Les visiteurs", "Le dernier Nabab" ...).

 

 

 

 Distribution

 

 Technique

 

Video

 

   
colonne1
LE PREMIER  
Dieu:  Enzo MILLICH
Gabriel:  GIL WARZEE
Le Serpent:
 Enrico DA MOLO
Adam:
 Francis TOUBELIS
Eve:
 Maria BUDRONI
 
 
A CHACUN SON SERPENT
Fleming:
 Paolo GAIO
Steven:
 Michel GERVAIS
Molly:
 Nathalie HUYGHE
Dolan:
 Enrico DA MOLO
Amali:
 Dino VANDERBRUGGEN

 

 
Adaptation,
Mise en Scène,
Sons & Lumière :

Rita Sallustio
  Régie décors: Nicole Lenoir
  Affiche: Théodore Kassapis
    Philippe van de Graaf
  Costumes Boubker Labouiss
  Danses Fedor Villafans
 

video150px

 

 

Photos

 

 

Le Premier (14)
Le Premier (14) Le Premier (14)

 

 

  colonne1

 

jeudi, 22 October 1992 21:21

Le Rapport dont vous êtes l'Objet

Écrit par

une pièce de  Vaclav Havel      mise en scène par  Rita Sallustio

 

 IMG 2985
 

Création
au Théâtre des Tréteaux
en Octobre 1992
 

La pièce

 

Résumé de la pièce

L'histoire se situe dans une entreprise hyperréaliste. Un directeur reçoit, un jour, un rapport énigmatique … ? Ce rapport, dont il est l’objet est écrit dans un langage qui lui est incompréhensible …Ce langage artificiel « le pydétypède » a été instauré à son insu … et est censé rendre la communication parfaite …Rien n’est moins évident … Aliénation et confusion peuvent être les résultats … non souhaités … Il s’informe, s’inquiète, s’insurge … condivise cette tentative …Si Courteline ironisait et caricaturait les « Ronds-de-Cuirs », Havel, qui est tchèque comme Kafka, emploi aussi la satire, mais sa causticité va plus loin et dévoile un absurde qui fait du « Rapport dont vous êtes l'objet » une pièce drôlement inquiétante....
 
"J'ai compris qu'un théâtre est un foyer vivant, un lieu où se réalise une prise de conscience sociale, un point où interfèrent les influences de l'époque tout en étant son séismographe, un espace de liberté et un outil de libération de l'homme. Chaque speclacle peut créer un événement social vivant et unique, dont l'importance réelle dépasse de loin l'apparence."
 
Celui qui parle, c'est Vaclav Havel, dramaturge du théâtre tchèque mais aussi l'honme de la Charte 77, l'homme du mouvement "Forum Civique", l'homme qui fut mis à la tète du pays alors que les autorités tchèques voulaient le garder en prison pour " délit d'opinion"...

 

 

 

 Distribution:

Rôles en Alternance

 Technique

 

Photos

   
colonne1
 
Enzo MILLICH:
Jozof GROSS, Directeur
 
Diana MOUTSIOS:
Hans BALAS, Sous-directeur
 
Davide MORANTE:
Hans BALAS, Sous-directeur
 
Tomàs R.ORTEGA:
MASAT, Chef Centre Traduction
 
Maria BUDRONI:
Professeur de Pydétypède
 
Barbara CAPONE:
Professeur de Pydétypède
 
Simone LEVANO:
Professeur de Pydétypède
 
Mercedes Salvator:
Professeur de Pydétypède
 
Jacques BRAIBANT:
Kuntz, Pydétypédiste
 
Nathalie HUYGHE:
Hélène, Présidente
 
Suzanne SPEER:
Mario, Secr. Centre Traduction
 
Gil WARZEE:
Hana, Secrétaire Directeur
 
Vera SOLIMANDO:
Secrétaire
 
Leo BARONE:
Kubsch
 
Duong TRAN:
Chuba
 
Mario SCHWETZ:
Jojo
 
Francis TOUBELIS:
Elève
 
Enrico DA MOLA:
Elève

 

Adaptation, Mise en Scène,
Sons & Lumière :
Rita Sallustio
Conseiller Artistique Hubert Crahay
Régie générale: Boubaker Labouiss
Décors sonores: Paul Uy
Eclairages: Xavier Richir
Scénographie, Costumes: NicoIe Lenoir
Affiche: Théodore Kassapis
Programme: Rita Sallustio,
  Carla Rinaldin,
  Suzanne Speer,
  Agnes Biernaux,
   
   
   
   
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

 

rapport
rapport rapport

 

 

Video 1

video150px

 

Video 2

   video150px

colonne1  

 

 

Console de débogage Joomla!

Session

Profil d'information

Occupation de la mémoire

Requêtes de base de données