Représentation au BOZARle 21 Octobre 2016 à 20:15et le 23 Octobre à 14:45
Molière

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Résumé de la pièce
La pièce raconte l'histoire d'une famille, où la mère (Philaminte), la belle-sœur de cette dernière (Bélise) et une de ses deux filles (Armande) sont sous l'emprise d'un faux savant (Trissotin), qui les subjugue de ses poèmes et savoirs pédants. En réalité, celui-ci s'intéresse plus à l'argent de la famille qu'à l'érudition destrois femmes. Cette situation désole le reste de la famille, à savoir le mari de Philaminte (Chrysale), le frère de ce dernier (Ariste) et la cadette des filles (Henriette); toutefois ceux-ci ne s'opposent pas frontalement aux «chimères» des trois "femmes savantes".
Pendant longtemps, le jeune Clitandre a courtisé Armande, sœur aînée d'Henriette, mais cette dernière s'est toujours refusée à lui, lui préférant «les beaux feux de la philosophie». Clitandre est alors devenu amoureux d'Henriette, et tous deux souhaitent se marier.
Dans ce but, ils vont devoir obtenir le soutien de la famille. Chrysale et Ariste sont favorables au mariage. Mais le reste de la famille, c'est-à-dire les trois «femmes savantes», s'y opposent. Philaminte veut qu'Henriette épouse Trissotin, pour asseoir son alliance avec la science et la philosophie. Cette volonté est appuyée par Bélise et Armande. Cette dernière exprime une certaine jalousie que sa sœur convole avec son ancien soupirant.
Chrysale n'ose pas s'opposer fermement aux volontés de son épouse, et il semble que le mariage d'Henriette et Clitandre soit compromis, à l'avantage de Trissotin. Les deux amants tentent alors de s'opposer au philosophe mais aucun ne réussit, jusqu'à ce qu'Ariste et Vadius (savant, rival de Trissotin) parviennent à déjouer la duplicité de Trissotin; Henriette peut alors se marier avec Clitandre.
Pièce toujours très contemporaine.
Ecrite en 1672, cette pièce âgée de 344 ans n'a pris aucune une ride. C'est un grand classique du théâtre français; une comédie bourgeoise. C'est une satire sociale qui raconte sous forme de duel de sentiments humains nobles et louables en soi. Car en effet des femmes qui voulaient se marier, avoir des enfants, cela a toujours existé dans notre société occidentale. MAIS, des femmes qui voulaient étudier les sciences..., il fut un temps où cette idée semblait de la folie furieuse. Molière nous le raconte à sa manière: avec verve et subtilité, et bercé par le rythme de ses vers qui nous emporte avec leur musicalité. Voir ou revoir cette pièce, c'est revivre les premiers chapitres de la genèse d'une bataille inachevée; car la lutte pour l'égalité des chances entre hommes et femmes reste un sujet toujours aussi brûlant qu'en 1672.
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